Un prolétaire a écrit :… Donc bidouiller les réglages c'est pas pour moi.

… Bruno.
Hum ! Il ne s'agit pas de « bidouiller » mais de faire, en numérique, ce qui est fait normalement au tirage papier, en chambre noire. Pour ne prendre qu'un seul exemple, ajuster l'exposition numérique n'est rien d'autre que l'analogue de la recherche de la bonne exposition du papier que l'on obtient en faisant des bouts d'essais.
« Bidouiller » est un terme qui laisse entendre qu'il y aurait des manipulations indues de l'image. Je préfère l'analogie popularisée par Ansel Adams qui voyait dans le travail de laboratoire une interprétation du négatif, comme un pianiste interprète une partition.
Dans toutes les étapes de la numérisation, la méthode introduit des modifications de l'image transmise par le négatif. Les réglages ont pour but de compenser ces modifications. L'idée est de
ne pas laisser faire ces ajustements par le scanner mais de les contrôler. Pour cela, une méthode consiste à mettre « tous les curseurs à 0 », sauf le réglage du point noir et du point blanc, puis à reprendre le positif obtenu de cette façon pour lui donner l'aspect définitif, c'est à dire de donner l'interprétation finale à la partition. Pour ma part, je m'efforce de retrouver ce que j'ai vu (avec plus ou moins de réussite, mais c'est une autre histoire).
Cordialement.