Oriu a écrit : dimanche 09 juin 2024 16:53
l'objectif a une influence, mais pas au point de désaturer le rouge, la nature de l'éclairage n'est pas forcément adapté à la bonne restitution des couleurs, le traitement du scanne, l'exposition du film... pleins de paramètres plus prépondérant que le rendu de l'objectif
Merci je pense effectivement que la lumière a pu jouer
Oriu a écrit : dimanche 09 juin 2024 16:53
l'objectif a une influence, mais pas au point de désaturer le rouge, la nature de l'éclairage n'est pas forcément adapté à la bonne restitution des couleurs, le traitement du scanne, l'exposition du film... pleins de paramètres plus prépondérant que le rendu de l'objectif
Non bien entendu. On a entendu parlé de désaturation du rouge dans la discution il y a peu là ou est joint la photo.
Mon commentaire à ce sujet est plus en réponse aux autre messages précedent ou il est dit que l'objectif ne peut avoir d'incidence.
Je maintien que si un objectif influ sur la colorimetrie. certain restituent mieux le spectre couleur que d'autres.
exemple Sur un Pentax un SMC takumar de mon point de vue restitura mieux les couleur que un adaptabl de piètre marque et mauvaise qualité.
C'est en ce sens qui fallait me comprendre.
FRISCO a écrit : dimanche 09 juin 2024 15:33
As tu fais par de ces, tes critiques ou besoins a ta photographe.
C’est bien beau d’avoir un avis critique faut il encore bien expliquer ses attentes la critique est facile lorsque l’on ne maîtrise pas le sujet qui plus est.
L’appareil c’est pas le sujet
L’objectif contrairement a ce qui est dit plusieurs fois p’us haut va a influer sur la restitution des couleurs
Chaque marque a un peu des traitements quinleur sont propres mais c’est subtil cependans l’optique a une importance
Le choix du film
De la chimie pour développer
Et ou du labo
De ce que l’on a convenu avec le photographe
La numérisation si besoin
Je m’etonne aussi a tord ou a raison peu importe du choix de l’argentique pour des travaux de mode sintu es si exigente. Il y a peut-être un méconnaissance a la base qui t’a amené à choisir un mauvais process.
Moi pour ma part je ne vois rien d’alarmant
On est pour moi sur l’usage des film couleur negatif au lieu du choix de la dia qui sera plus performant pour de la restitution. C’est ce qui se fait dans la presse dans l’édition dans l’offset
Je pense qu’il y a vraiment a la base de ton problème un cahier des charges qui a été mal defini.
Je ne comprends pas, c’est à dire que si on veut qu’une photo argentique restitue la couleur réelle d’un objet (de mode ou peu importe) alors on est exigeant ?
J’ai travaillé avec du numérique par le passé et ce n’est juste pas le rendu que l’on souhaite. Beaucoup de marques shootent à l’argentique à l’heure actuelle (jeunes marques indépendantes pas les sites e-commerces qui brassent des millions) car cela apporte plus de naturel aux images et une chaleur qu’on n’a pas avec le numérique. 97% des photos ont très bien tourné, j’essaie juste de comprendre pourquoi les 3% autres ont mal tourné. Biensûr que j’en ai parlé avec ma photographe, mais elle ne veut pas dire qu’elle a mal fait quelque chose alors elle a parlé de la lumière , je n’ai pas voulu creusé ça avec elle pour si peu de photos, je cherche un avis plus objectif ailleurs afin d’apprendre également comment shooter par moi même. C’est ça le sens de ma démarche.
Je ne faisais qu'émettre la possibilité d'un scénario ou le cahier des charges n'eu pas été clair.
Si c'est le cas tant mieux.
L'argentique est un bon choix on juste le droit d'être surpris de ce choix être surpris ne signifie pas être contre.
3 % c'est peu elle n'aurait peut être pas du fournir cette photo.
Là clairement pour de la restitution c'est pas une condition idéal :
on est en argentique
sur du négatif à mon avis je maintien que la dia est supérieur pour restituer les couleurs.
en situation de contre jour lumière à 14 heures.
Le résultat ne me surprend pas.
Un petit avis personnel pour moi le cliché est sous exposé, en plus la Portra 400 ISO n'a pas bonne réputation pour le rendu, à la grande époque de l'argentique les " pros " travaillaient surtout en diapos ce qui permettait d'avoir sous les yeux une référence des couleurs pour le scan ce qui est pratiquement impossible en négatif avec son masque orange et les couleurs inversées.
Le problème de l'inversible outre que l'exposition doit être la plus parfaite possible se situe au niveau de l'éclairage lorsque l'on travaille en intérieur chaque émulsion étant destinée à une température de couleur spécifique contrairement au numérique où c'est le boitier qui s'adapte ( balance des blancs), mais de nos jours le choix se limitant pratiquement à l'Ektachrome lumière du jour l'exercice est délicat d'autant plus que la disparition de l'éclairage incandescent ne facilite pas les choses .
Pour résumer je conseillerait de pratiquer le bracketing soit trois ou quatre clichés identiques mais avec une exposition variant entre moins un et plus trois diaphragmes avec la même vitesse ( ou l'inverse) et ainsi de pouvoir choisir la meilleure image après le scan sans oublier le passage dans un logiciel de retouche obligatoire.
Dernier conseil utiliser un film plus saturé comme la Gold en 200 ISO ou de l'Ektar.
Je pense aussi que la photo est sous exposée, avec un voilage blanc cassé ou en tous cas de couleur claire c’est relativement « facile » de piéger la cellule d’un MZ-10. Sauf erreur de ma part il n’y a pas de mesure spot sur cet appareil, c’est une matricielle mais pas extrêmement évoluée, et un cadrage vertical est souvent source d’anomalies de mesure.
Comme ce sont des photos « de studio » et qu’il y a tout le temps de faire les réglages, l’idéal serait que la photographe de Clara utilise un posemètre à main et règle le MZ-10 (ou le Nikon, ou tout autre appareil…) en mode manuel !
Je suis juste amateur, mais effectivement la lumière joue aussi sur la couleur et le rendu général. Là on dirait qu'elle est indirecte, lumière du jour juste réfléchie. Et face à un fond presque blanc on est presque face à un contre jour. Cela fait ressortir le modèle au centre, mais le " chouchou" est en troisième plan sur une chevelure un peu sombre.
En ayant un autre éclairage, source d'éclairage, la couleur rouge aurait peut être mieux ressorti, mais peut être au détriment du reste de la scène.
Comme dans la même condition, une chevelure blonde platine, ou au contraire noire corbeau aurait peut être fait ressortir d'avantage le rouge.
Les couleurs et la lumière sont un peu en osmose, une couleur peut en absorber une autre, comme la lumière elle même.
Les facteurs important jouant sur le rendu d'un image :
l'exposition : les inversibles / diapos sont très exigeants sur la précision, les négatifs sont plus tolérants... Mais encaissent bien mieux la sur exposition (+3 à +5 diaph sans soucis selon les références) que la sous exposition (au delà d'un diaph, grosses dérives de couleurs à prévoir). En conséquence, si la scènes est contrastée, exposer pour les ombres.
le développement : un mauvais traitement foire un film. Certains opérateurs sont clairement mauvais (pas de suivi du niveau d'usure de la chimie, mauvais entretien des machines), mais même le meilleur professionnel n'est pas à l'abri d'une panne (la plupart des machines commencent à dater), ou d'un lot de consommables défectueux (il y a eu il y a quelques années des soucis avec certains lots d'adhésifs permettant de fixer les bobines sur les leader, avec un film qui se décrochait dans les rouleaux de la machine en cours de traitement... Pas top)
Certains films on un rendu caractéristique : équilibré et plutôt neutre sur la Portra, dominantes chaudes (jaunes) sur la Gold, rouges pétants avec l'Ektar, rendu froid des Fuji. Cela étant, que ce soit en post traitement informatique sur le scan ou en jouant avec les filtres en tirage à l'agrandisseur, ces rendus peuvent être atténués ou au contraire accentués... c'est donc un facteur secondaire.
Le traitement des lentilles des objectifs peut également avoir une influence à la marge, mais c'est minime.
Le boitier, lui, est juste une chambre noire au fond de laquelle se trouve le film, sur laquelle se monte l'objectif, et dont les fonctions permettront, selon l'époque et l'ergonomie, une prise de vue plus ou moins rapide et simple.
Ne pas faire de lien entre la gamme de boitier et le rendu des photos... Sur les réflex en tous cas ! Au sein d'une même marque, tous les boitiers utilisant la même monture peuvent accueillir les même optiques... Et ce sont elles qui déterminent une bonne partie de la "qualité d'image" (piqué, flou d'arrière plan) si tant est que le film utilisé soit frais et exposé / développé convenablement. D'autant que les boitiers d'entrée de gamme des années 90 ont plus de fonctions que les boitiers pros des années 60 (auto focus, cellule, priorité vitesse, priorité ouverture, mode tout automatique, avance / armement motorisés...). En revanche, il est vrai que la durée de vie et la fiabilité attendues au bout de 20 ou 30 ans d'un boitier entrée de gamme ne sont pas les même que pour un boitier pro...
Maintenant, pour ce qui est de l'image montrée en exemple, c'est clairement une photo "studio" prise en intérieur.
Rien n'est précisé (il me semble) concernant l'émulsion et d'éventuelles sources lumineuses complémentaires.
Photo devant un fond uni bien tendu ou un rideau avec des plis en partie haute ? La fenêtre à droite, la lumière qui en provient était-elle diffusée par un rideau ou voilage ? si oui de quelle couleur ? y avait-il un réflecteur à l'opposée ?
Si source(s) lumineuse(s) complémentaire(s) artificielle(s), de quelle nature ? flash, panneau Led (quelle température ?), éclairage tungstène ?
Beaucoup de sources lumineuses ont des rendus jaune / orange : (anciennes) ampoules à filament, éclairage (public) à iode, ampoules LED / fluorescentes lumière chaude...
A noter que les flash ont une température de couleur normalement similaire à celle de la lumière du jour.
Il existait auparavant des déclinaisons de certaines gammes de films professionnels (Portra par exemple) équilibrées pour les éclairages artificiels. Avec la chute de consommation du film photo, il n'existe plus dans ce domaine que des films ciné rebobinés. Leur nom comporte généralement la lettre T comme Tungsten (indiquant une balance pour l'éclairage artificiel). La Cinestill 800T par exemple.
Sinon, lorsque les sources lumineuses sont exagérément chaudes, il reste la solution de filtrer la lumière à la prise de vue. Pour ça il y a deux options possibles : la gélatine devant la source lumineuse, ou le filtre devant l'optique. Leur couleur sera bleu pâle
carlaargentique a écrit : dimanche 09 juin 2024 14:22
Hello! Oui c’est très à la mode en ce moment il y a un retour de l’argentique pour des photos de marque
Merci de ton retour.
Après, seulement 3% de photos ratées en argentique, c'est plutôt un bon score je trouve.
carlaargentique a écrit : dimanche 09 juin 2024 10:26
Bonjour merci à tous! je vous poste une photo de ma photographe que je trouve "râtée", vous pouvez voir la coloration orange en haut, globalement le chouchou ressort terne alors que c'est un rouge plutôt vif... je ne sais pas à quoi c'est dû. On dirait une photo des années 30...
Je vote pour une sous-exposition importante, moi aussi. Il suffirait de voir le néga pour s'en rendre compte... la photographe devrait avoir l'honnêteté de faire son mea culpa dans ce cas.
Bon, un photographe pro avec un MZ-10, je suis un peu, comment dire...
Franchement en argentique le boitier ne sert qu'à porter le film...Alors Pentax ou Nikon je te répondrais Minolta. Le seul truc important est l'optique que tu mets devant, le film dedans et si c'est en couleur trouver un labo qui traite les films correctement.
J" fais d’excellente photos avec un minolta x300 y a pas plus basique et un 28mm f2 MC.
Franchement en argentique le boitier ne sert qu'à porter le film...Alors Pentax ou Nikon je te répondrais Minolta. Le seul truc important est l'optique que tu mets devant, le film dedans et si c'est en couleur trouver un labo qui traite les films correctement.
J" fais d’excellente photos avec un minolta x300 y a pas plus basique et un 28mm f2 MC.