
J'avais compris qu'en fonction d'un contexte et du choix d'une sensibilité, on pouvait associer des couples ouverture / obturation qui évoluent de conserve pour maintenir la même luminosité, en modifiant simplement la PDC et fatalement le temps de pose, et que cette règle était valable pour tous les objectifs, quelque soit les ouvertures qu'il propose. J'en déduisais que cela permettait de raisonner par exemple en terme d'écart d'IL, ou encore de zone avec le zone-systeme, ou le changement d'une zone implique de doubler ou diviser par 2 la luminosité, donc de toucher soit à l'ouverture, soit à l'obturation.Danny, sur le glossaire photo a écrit :Sur chaque objectif, l’ouverture du diaphragme est réglable selon des valeurs F étalonnées et définies par les rapports focale/diamètre de l’ouverture. Par exemple pour un objectif de 50mm de focale, nous avons vu qu'une ouverture de 2,8 correspond à un diamètre d'ouverture de 17,9 mm ( 50/17,9=2,8 ). Ces valeurs F mesurant un rapport de deux grandeurs, il s’ensuit que le nombre exprimant l’ouverture est indépendant de la focale.
[...]
Les valeurs courantes de l’ouverture sont : 1,4 - 2 - 2,8 - 4 - 5,6 - 8 - 11 - 16 - 22.
Je voyais le nombre f comme une convention qui produisait, peu importe le chiffre, une augmentation / division systématique par 2 de la lumière entrante pour chaque valeur d'ouverture. Et là je découvre la définition de Danny qui explique l'étroit rapport qu'il existe entre la focale et le diametre d'ouverture, et paf, je ne comprends plus.
Selon les objectifs que j'ai à ma disposition et qui permettent de couvrir les mêmes focales, les valeurs de grande ouverture ne sont pas les mêmes, par exemple, sur tel objectif je vais avoir une ouverture de f/4.5 alors que sur tel autre objectif cela va être f/4, en ayant bien ensuite le rapport suivant 5.6 puis 8 puis 11 puis 16 puis 22.
Du coup je ne comprend pas comment la règle de décalage de zone peut rester vrai quelque soit la valeur f d'ouverture quant on est confronté à des ouvertures qui ne s'inscrivent visiblement pas dans une courbe proportionnelle où la luminosité est systématiquement doublée. J'ai du mal à m'expliquer...
Ca sera peut etre plus simple par un exemple : si mes 2 objectifs ouvrent à 5.6 et que je juge qu'il me faut surexposer d'1 IL en jouant sur l'ouverture, et que sur mes 2 objectifs l'ouverture supérieure n'a pas le meme nombre f, par exemple f/4.5 sur l'un et f/4 sur l'autre, aurais-je exactement le double de lumière qui rentre dans les deux cas (parce que mécanique interne différente...) ou est-ce que seul l'objectif proposant 4, qui colle à la règle proportionnelle des ouvertures courantes 1,4 - 2 - 2,8 - 4 - 5,6 - 8 - 11 - 16 - 22 me doublera effectivement la luminosité entrante ? (ce qui voudrait dire, pour doubler vraiment la luminosité, de devoir placer mon choix d'ouverture non pas sur le cran 4.5 mais plutôt entre 4.5 et la valeur inférieure pour tenter de tomber sur une ouverture 4)