Jeudi 8 mai 2025
La sensibilité d'un film (on dit aussi parfois "vitesse") est "sa capacité à être impressionné par une quantité plus ou moins grande de lumière".
La sensibilité s'échelonne linéairement selon une norme internationale appelée ISO (anciennement ASA).
Plus le nombre ISO est élevé, plus le film est sensible à la lumière. Ainsi, il nécessite une exposition moindre qu'un film de sensibilité inférieure. A chaque fois que la sensibilité double, il faut deux fois moins de lumière pour obtenir une exposition équivalente. Cette échelle ISO se marie donc fort bien avec l'échelle des temps de pose et celle des ouvertures relatives du diaphragme.
Par exemple : l'exposition d'un sujet photographié avec un film de 200 ISO étant correcte avec les réglages f/4 et 1/250, on obtiendra une exposition équivalente avec un film de 400 ISO en réglant l'appareil sur f/4 et 1/500 (ou f/5,6 et 1/250).
L'utilisation d'un film plus sensible permet de choisir des ouvertures plus grandes et/ou des temps de pose plus courts, ce qui est particulièrement utile dans des conditions de faible luminosité ou si l'on souhaite "figer" sur l'image un sujet en mouvement.
La contrepartie d'une sensibilité élevée est un "grain" plus important, bien que les films actuels aient fait de grands progrès en terme de granulation. Ainsi, on a tout intérêt à utiliser un film de basse sensibilité pour, par exemple, un portrait que l'on souhaite bien défini et doux ou un mouvement que l'on veut transcrire sur l'image.
Les films de faible sensibilité sont en principe réservés aux sujets statiques ou abondamment éclairés, n'interdisant pas les longs temps de pose.
Il convient de régler son appareil en fonction de la sensibilité du film, cela se fait via la molette de réglage de la sensibilité sur le boîtier, à moins que ce dernier ne soit doté d'un système de lecture du codage "DX". Il s'agit d'une sorte de code-barre situé sur la cartouche du film. Après l'introduction du film dans le boîtier, le code est automatiquement lu et la sensibilité prise-en-compte. Certains boîtiers autorisent un débrayage de cet automatisme, d'autres non.
Il est possible de passer outre la sensibilité initiale du film en réglant son appareil sur une sensibilité inférieure ou supérieure, on parle respectivement de "retenir" ou de "pousser" le film. Il en résultera une sous-exposition ou une sur-exposition qu'il faudra impérativement corriger au développement du film ou, au pire, au tirage (ce qui peut s'avérer difficile voire impossible). Cette technique permet d'adapter le film dont on dispose aux conditions de prise-de-vue ou à l'effet recherché. Si on ne dispose que d'un film de 200 ISO pour la photographie d'un spectacle faiblement éclairé, pourquoi ne pas "pousser" le film en réglant l'appareil comme s'il était doté d'un film de 800 ISO ? Certains films supportent mieux que d'autres ce traitement. La Tri-X de Kodak ou la Neopan de Fuji sont des films connus pour leur "souplesse".
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