Samedi 14 juin 2025
La lumière est la gamme des radiations électro-magnétiques à laquelle est sensible l'oeil humain. Cette gamme de radiations est comprise entre les deux longueurs d'onde extrêmes : 400 et 700 nanomètres. A chaque longueur d'onde correspond une sensation visuelle colorée différente. De 400 à 500 nm, c'est la gamme des bleus. De 500 à 600 nm, celle des verts incluant les jaunes, de 600 à 700 nanomètres la gamme des rouges comprenant l'orange. La lumière "blanche" est l'équilibre entre le bleu, le vert et le rouge.
Mais selon la ou les sources lumineuses cette proportion est variable. La traduction de cette proportion, appelée température de couleur (ou TC) s'exprime en degrés kelvin. La température de couleur n'est pas une mesure d'intensité, elle traduit la composition de la lumière, sa qualité. L'instrument servant à mesurer la température de couleur est le thermocolorimètre.
La lumière issue d'un éclairage tungstène est de 3200 degrés kelvin, ou 3200K. Cette lumière est jaune-orangée. La lumière naturelle, celle du jour, est de 5500K ; il en est de même pour la plupart des flashes. Cette lumière est blanche, neutre.
La "couleur" de la lumière n'est pas nécessairement perceptible par un oeil non entraîné, mais le film (ou le capteur numérique), lui, y est très sensible et la restituera de façon bien visible.
Un film argentique couleur (négatif ou inversible) est plus ou moins adapté à une température de couleur donnée : il existe des films "lumière artificielle" et des films "lumière du jour". Ils sont conçus de telle sorte qu'ils corrigent la dominante colorée d'une ambiance lumineuse pour la rendre neutre sur l'image. L'emploi en extérieur d'un film adapté à la lumière artificielle produit une image à dominante bleue, l'inverse produit une dominante jaune. Il est possible de passer outre cet inconvénient en fixant sur l'objectif un filtre adapté. Il en existe une grande variété, permettant de faire face à toutes les situations pour une correction précise. Les photographes professionnels travaillant en studio utilisent également de larges feuilles de gélatine colorée qu'ils placent devant la ou les sources de lumière pour "équilibrer" la TC. La correction d'une dominante colorée peut également se faire avec plus ou moins de difficulté grâce aux filtres correcteurs de l'agrandisseur, au tirage, ou un logiciel lorsque le négatif a été numérisé.
Les appareils photos numériques comportent tous un menu de réglage correctif de la température de couleur : on parle de balance des blancs.
En prise de vue, notamment studio, il est important de ne pas mélanger des sources lumineuses différentes (par exemple celle d'une ampoule tungstène et celle d'un flash), à moins de rechercher un effet particulier.
Bien entendu, aucune correction n'est nécessaire dans le cas des films noir et blanc !
Le glossaire de la photographie argentique vous propose des définitions des termes souvent employés en photo.
Cette liste de termes est en évolution permanente et tendra à devenir exhaustive.
Vous pouvez participer en proposant un nouveau terme ou en discutant d'un terme existant dans le forum du glossaire photographique.
Cliquez sur une lettre, pour un accès direct aux termes du glossaire !
Faites part des remarques concernant la définition d'un terme, sur le forum glossaire photographique.
Cette page est très récente et ne demande qu'à grossir. Soyez les premiers à proposez des termes et leur définition !