Jeudi 24 avril 2025
Si la photographie est née sur le vieux continent, son essor et sa grande diffusion doivent beaucoup à la Eastman Kodak Company qui la première a compris que le développement de la photographie passait par le plus grand nombre et ne devait pas être réservée aux seuls spécialistes.
Les premiers appareils accessibles à tous, c'est Kodak. Pour 25$ en 1888, on pouvait s'offrir un appareil chargé d'une bobine permettant de prendre 100 clichés. Pour 10$, Kodak développait le film, effectuait les tirages et rechargeait l'appareil. Tout le monde ne pouvait pas consacrer une telle somme à la photographie, mais la voie était lancée, tout comme elle l'était par Ford à la même époque pour que les automobiles puissent inonder la planète...
Et en 1900, pour un dollar, le premier Brownie.
Aujourd'hui que l'argentique peut paraître à certains une technologie désuète, à commencer par Kodak dont la politique en la matière peut sembler hasardeuse depuis ces dernières années, la firme conserve néanmoins une offre en matière de films argentiques relativement étoffée, en tout cas parfaitement adaptée aux usages les plus fréquents.
Il ne faut pas perdre de vue que, comme souvent aux Etats-Unis, le pragmatisme dicte la conduite de la firme. C'est ainsi que la plupart des émulsions relativement confidentielles ont disparu du catalogue ces dernières années (qui utilisait la Technical Pan, la Verichrome Pan ou la Kodak Recording ?).
La gamme s'articule désormais autour de 3 types de films :
Et n'oublions pas le dernier des véritables films infrarouges disponibles sur le marché (les Ilford SFX200 ou Kodak IR sont des émulsions dont la sensibilité est étendue vers l'infrarouge sans couvrir pour autant toute l'étendue spectrale de l'infrarouge), le High Speed Infrared, film qui malheureusement n'est plus disponible qu'en format 35mm.
Une étude récente de Kodak : les films argentiques - toujours une valeur sûre !
Article réalisé d'après une contribution de MMP