Exakta VX 1000

Mardi 19 mars 2024

Exakta VX 1000

L'Exakta VX 1000 est le dernier modèle (introduit à la fin des années soixante) d'une gamme d'appareils reflex réputée, née en Allemagne au début des années 30, et continuée après-guerre en Allemagne de l'Est.

Par comparaison avec les reflex 24x36 que l'on connaît, son allure générale, est assez surprenante. Et pour tout dire « originale » dans un autre sens : c'est avec cette gamme d'appareils que fut inventé le concept de reflex 24x36, à peine quelques années après l'éclosion du marché des Leica.

Ce dernier modèle de la gamme « Varex » est bien sûr le plus perfectionné, mais à l'époque de sa mise sur le marché, par rapport à la concurrence de plus en plus vive des marques japonaises, il paraissait vraiment très « rustique » d'un point de vue technique, et malgré la réputation très ancienne des Exakta, le groupe Pentacon a rapidement décidé d'arrêter les frais... après une ultime tentative de « relookage » (concrétisée par un éphémère « Exakta RTL »).

Caractéristiques techniques

exakta vx 1000 parts exakta vx 1000 pentaprisme

L'Exakta Varex 1000 est un appareil 24x36 entièrement mécanique (pas de cellule, pas de pile), qui ne fonctionne donc que « manuellement ». Il possède un obturateur à rideaux textile, se déplaçant horizontalement avec une vitesse de translation (ou de synchro flash) de 1/30 de seconde.

Le barillet des vitesses rapides, qui en commande la largeur de la fente, est placé à gauche (comme le levier d'armement rapide et le déclencheur). Il permet d'obtenir les vitesses suivantes : 1/1000, 1/500, 1/250, 1/125, 1/60, 1/30 sec. etposes B et T.

A droite une mécanique horlogère permet d'étendre cette gamme à des vitesses plus lentes et fait aussi office de retardateur. Les vitesses disponibles sont : 1/8, 1/4, 1/2, 1, 2, 4, 6, 8, 10 et 12 sec.

exakta vx 1000 capuchon ouvert exakta vx1000 capuchon fermé

Le viseur reflex possède un miroir à retour rapide et peut recevoir divers types de verres dépolis et de systèmes de visée : capuchon de viseur de poitrine, pentaprisme, loupe de visée ; et un prisme à cellule CdS TTL couplé à un posemètre que l'on doit lire et dont on doit reproduire les couples vitesse/diaphragme sur le boîtier : aucun couplage automatique, donc.

A l'intérieur, la bobine réceptrice peut être remplacée par une cartouche 135 standard vide, et il y a un coupe-film : il est donc possible sans rembobiner d'extraire un film partiellement exposé, et conserver le reste pour un travail ultérieur (en perdant un maximum de 3 vues dans la manoeuvre).

Le déclencheur est sur la face avant à gauche. Quand on utilise des optiques à diaphragme présélectionné, un bouton de déclenchement solidaire de l'optique ferme le diaphragme, puis appuie sur le déclencheur du boîtier (devant lequel il se trouve placé quand l'optique est correctement montée grâce à sa baïonnette -spécifique à la marque).

Il existe pour cet appareil de très nombreuses optiques de toutes marques (principalement européennes : allemandes et françaises), et une grande diversité d'accessoires pour toutes sortes de travaux scientifiques ou techniques (bagues allonge, soufflets, adaptateurs pour la microscopie, l'astronomie, etc.). Sur les photos, il porte son optique standard dernière version : le Pancolar f/2 50mm de Zeiss-Iéna.

Article réalisé d'après une contribution de Paul KOPFF


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