Mardi 19 mars 2024
En parallèle à la gamme des F, Nikon commercialisa la gamme Nikkormat vers laquelle s'orientaient souvent ceux qui ne pouvaient s'offrir un Nikon F ou un Nikon F2.
Il fut produit de 1967 à 1975 (de 1972 à 1975 le Nikkormat FTn reçoit un revêtement sur les leviers d'armement et de retardateur).
Le Nikkormat FTn ne possède pas de moteur ou de prisme interchangeable (contrairement au Nikon F) mais une même construction solide, une finition irréprochable et la même gamme d'objectifs.
La mise au point se fait grâce à un système de microprisme avec une couverture du champ de l'ordre de 92%.
Le viseur comporte un rappel de la vitesse utilisée dans la partie basse, et sur la droite, l'aiguille du posemètre.
Appareil à mesure TTL le FTn est le premier de la gamme à comporter la mesure à pondération centrale : 60% pour la partie centrale ; cercle de 12 mm du viseur ; 40 % pour le reste de l'image sur le dépoli.
La mise en marche du posemètre se fait en actionnant le levier d'armement sur environ 25 degrés.
Le contrôle de l'exposition est possible grâce à une aiguille placée sur le haut du boîtier.
L'obturateur métallique vertical est entièrement mécanique et offre des vitesses allant de la seconde au 1/1000 (plus la pose B).
Test de profondeur de champ, possibilité de relever le miroir, échelle de sensibilités de 12 à 1000 ASA, alimentation par pile 1,3 V (mercure), synchronisation du flash au 1/125 sec.
Les optiques Nikon sont réputées et offrent beaucoup de choix. Le Nikkormat FTn accepte les optiques non-AI (ou pre-AI), AI et AI-S. Les optiques pre-AI (séries A) sont plus conformes au niveau historique.
Le Nikkormat FTn est un excellent boîtier pour goûter aux optiques Nikkor. Il est à la fois robuste et d'une grande douceur d'utilisation. Le contrôle de l'exposition et les commandes sont très intuitifs.
Certes il ne rentre pas dans une poche mais ce n'est pas sa vocation. C'est un boîtier qui vous donnera envie de partir à l'aventure... Au coin de la rue !
Article réalisé d'après une contribution de La grinche