Olympus OM-4

Mardi 19 mars 2024


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Olympus OM-4

L'Olympus OM-4 a des caractéristiques exceptionnelles puisqu'il permet de travailler en 24 x 36 comme le fait un pro à la chambre... pour ce qui est du contrôle de la lumière évidemment. Il reprend l'architecture de base de l'Olympus OM-2, mais en raffine quelques points de détail. Avec surtout deux avantages capitaux : une mesure sélective et une mémorisation.

Et de quelle façon, car la sélectivité nous donne ici un vrai "spotmètre" d'une sensibilité record en basse lumière; quant à la mémorisation, elle va très loin, au point de concurrencer les posemètres manuels les plus récents. Son système de mesure devient un scalpel ultra-précis, qui donnera des résultats parfaits ou innommables, selon la main qui le tient. Bref, sa clientèle n'est pas celle des bûcherons du reportage, mais celle des chirurgiens de l'illustration. Si vous prenez l'Olympus OM-4 en mode AUTO et que vous déclenchez sans autre préambule, c'est un Olympus OM-2 : automatisme primaire avec intégration pondérée au milieu, et pas de mémorisation volontaire.

II est vrai qu'à côté du déclencheur, il y a plein d'autres boutons. Le plus gros effectue une mesure "spot", une. Immédiatement mémorisée, et pointée d'un triangle de repère. Vous rappuyez et apparaît sur le même affichage analogique à cristaux un deuxième triangle repérant cette re-mémorisation. Et la vitesse choisie par l'obturateur se plante entre les deux. Une troisième mesure ! troisième triangle repère, et la vitesse se replace au centre de gravité des trois. Vous êtes vraiment un compliqué ? L'Olympus OM-4 enregistrera plus d'une demi douzaine de lectures spot, en se réglant automatiquement sur leur moyenne. Très fort !

Un peu lent, peut-être ? Vous pouvez aussi effectuer une seule mesure spot sur la zone la plus sombre ou la plus claire de votre sujet, puis enfoncer le pustule SHADOW ou HI-LIGHT selon le cas l'exposition se règle pour un rendu fidèle avec une pellicule inversible. HI-LIGHT pour de la neige blanche mais pas brûlée. SHADOW pour des ombres denses mais pas bouchées. En gros un Zone System instantané. Et si vous hésitez vous pouvez effectuer sept mesures de zones claires (ou sombres), en faire la moyenne, puis appuyer sur le correcteur HI-LIGHT (SHADOW), ça marche aussi. Vous vous êtres trompé ? Activez l'effacette (couronne du déclencheur vers "CLEAR") et le tableau noir de l'afficheur reprend sa sobriété primale. Vous venez d'effectuer une mesure pinaillée, et devez la garder pour une séquence de plusieurs vues ? La couronne de déclencheur vers MEMORY gardera la valeur d'obturation en mémoire. Sinon, vous avez un Olympus OM-2 amélioré, c'est déjà pas mal, pour les jours où "pas le temps", où négatif-couleur alors pourquoi compliquer. Mais en prime l'Olympus OM-4 offre The Spotmètre, avec un affichage sympa parce qu'analogique plutôt que numérique. Bien sûr faudra se le mettre en main, lire le mode d'emploi, apprendre. Pour devenir un Paganini de la mesure spot, c'est pas cher payé.

Article réalisé d'après une contribution de tarabucetta


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