Développement du film

Mardi 19 mars 2024


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Le développement du film improvisé

Dans certaines circonstances, il est impératif de développer le film réalisé, et éventuellement de tirer les épreuves positives qui en résultent, le plus rapidement possible. La technique de laboratoire fait donc partie de la formation de base, et l'on est alors capable, dans ce métier, de travailler (vite et bien) dans la salle de bain d'un logement ou même d'une chambre d'hôtel. On y est aidé par des accessoires tels que la cuve de développement en plein jour, la mallette agrandisseur (grande comme un "attaché-case"), les monobains (où révélateur et fixateur sont combinés) capables de donner un négatif en deux minutes (temps de lavage et de séchage non compris). Si nécessaire, l'on est aussi capable d'improviser avec des ustensiles aussi communs qu'anodins, en lieu et place des matériels trop visiblement destinés à être utilisés dans un laboratoire de développement photographique.

Le procédé de développement instantané Polaroïd ou Kodak, dans sa version la plus connues, mais aussi celle qui fournissait un négatif en plus du positif, pouvait être une autre solution, pour le besoin immédiat d'images exploitables.

Naturellement, avec la montée en puissance de la photographie électronique, il est désormais possible de se débarrasser de tout ustensile de développement ou de tirage, et des produits chimiques correspondants. Ainsi équipé, l'on passe directement de l'image numérique (présente dans la carte mémoire de l'appareil photographique) à sa transmission par signaux cryptés, via une liaison filaire (téléphone, ...) ou bien hertzienne (liaison HF, par satellite...). Mais, il existe encore et toujours des circonstances où l'on doit recourir au procédé plus traditionnel de la photographie argentique.

Le développement secret

Une fois les photographies prises, avec un appareil espion, comment les faire parvenir à "qui de droit", sans le risque de leur interception? Il existe bien des solutions, mais l'une des plus ingénieuses est celle ci: les laisser à la vue de tout le monde, à condition d'avoir auparavant procédé un peu spécialement, tout de même.

Comme vous le savez tous, pour développer normalement une pellicule, on la fait passer par trois bains: révélateur, arrêt, fixage, plus le lavage final.

Lors de la prise de vue, certains des cristaux d'halogénure d'argent, qui ont été exposés à la lumière, sont alors devenus des cristaux d'argent.

Le révélateur, par un effet de contagion (de "boule de neige" ou "d'avalanche"), au niveau des cristaux d'halogénure d'argent qui sont proches de ces cristaux d'argent, va amplifier ce phénomène invisible à l'oeil nu, des millions de fois.

Le bain d'arrêt stoppe le phénomène avant que le négatif ne soit trop développé, et donc complètement obscurci.

Quant au bain de fixage, il va détruire tous les cristaux d'halogénure d'argent qui n'ont pas été transformés en cristaux d'argent (soit par la lumière, soit par le révélateur), en ne touchant absolument pas aux cristaux d'argent (sauf si l'on oublie son film dans ce bain, bien trop longtemps).

Mais, que se passe-t-il, si l'on met un film exposé, directement dans le bain de fixage? Tous les cristaux d'halogénure d'argent vont encore être détruits et le film va devenir transparent, puisque aucun de ces cristaux n'a été préalablement transformé en cristal d'argent par le révélateur. En fait, tous sauf ceux qui ont subit cette transformation par l'action directe de la lumière. Ils sont toujours là, mais ils ne donnent pas une image visible car ils sont bien trop peu nombreux pour cela, tout en étant quand même une image extrêmement faible de la scène photographiée.


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