Mardi 19 mars 2024
Parfois, les images prises ne peuvent pas être expédiées immédiatement, et l'agent de renseignement doit éviter à tout prix qu'elles soient trouvées et surtout examinées par d'autres personnes que leurs destinataires légitimes. Cette fois encore, il y a bien des solutions possibles. Parmi toutes celles connues, en voici une qui date un peu, mais qui est encore intéressante à étudier.
La pellicule, exposée mais non développée, est dissimulée dans un objet creux (en chambre noire), pour la cacher. Quant à la protection, elle est assurée par une ou plusieurs ampoules de flash autour desquelles le film est enroulé, et qui sont reliées à une pile. Un dispositif de contact permet de fermer le circuit électrique, quand on ouvre l'objet, sauf si l'on connaît l'astuce pour le neutraliser. Si cette neutralisation n'est pas effectuée, la ou les lampes de flash se déclenchent immédiatement, voilant complètement et définitivement le film exposé. Simple et efficace.
L'on peut aussi utiliser des films, dont le support (en nitrate de cellulose) est extrêmement inflammable (comme celui de tous les premiers films de cinéma), et qui partiront en cendres et en fumées au moindre contact avec une flamme de briquet ou d'allumette.
Sinon, et pour ce qui est de cacher des pellicules, lors de leur acheminent à bon port, l'on se demande vraiment ce qui n'a pas été déjà employé, au moins une fois: tube de dentifrice ou de cirage, légume ou fruit, talon de chaussure ou manche de parapluie, pain ou gâteau, etc., etc. Dans ce domaine, l'imagination n'a plus de limites.
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Article réalisé d'après une contribution d'hyperfocale.