Mardi 19 mars 2024
Au début, il n'y avait pas du tout d'obturateur, car ce n'était pas nécessaire. Quand il fallait poser plusieurs heures, et même plusieurs dizaines de minutes, voire même juste quelques dizaines de secondes, il suffisait de manuellement enlever et remettre le bouchon de protection de l'objectif, pour contrôler avec une précision suffisante, la lumination de la plaque photographique ou du film.
Quand le temps de pose descendit en dessous de la dizaine de secondes, le besoin d'un contrôle plus précis se fit sentir, et l'obturateur devint interne. Une simple plaque, se soulevant et s'abaissant sous le contrôle d'une poire caoutchoutée reliée à un tube, lui-même débouchant sur un piston de commande. En pressant la poire, l'obturateur s'ouvrait (la plaque se soulevait) ; en relâchant la pression, l'obturateur se fermait (la plaque redescendait). Pour doser le temps, on comptait (à haute voix, ou dans sa tête)... C'était donc l'ancêtre de la pose B, qui est présente sur la plupart des appareils photographiques mécaniques de l'époque classique.
En effet, certains des premiers obturateurs étaient du type à guillotine : une simple plaque de métal, pourvue d'une ouverture et tombant sous l'effet de son propre poids, placée derrière l'objectif. Pour avoir plusieurs vitesse, il fallut ensuite y adjoindre un ressort à tension variable, accélérant le défilement de la plaque, en fonction de la compression (ou de l'extension) du ressort.
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Article réalisé d'après une contribution d'hyperfocale.